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Cela n'était plus arrivé depuis le 24 février, ce soir l'Estac n'a pas encaissé de buts. Et pour cause, les joueurs troyens ont passé leur match à défendre et jouer le contre. Résultat : un match nul, c'est ce que l'Estac était venue chercher, mais la nouvelle tactique des Troyens tranche avec la philosophie habituelle de Jean-Marc Furlan (tout pour l'offensive et ne se soucier que de marquer un but de plus que l'adversaire).

Bref, l'Estac se présente sur la pelouse du Stade Louis-II sans attaquant, comme contre Sochaux. C'est donc Barbosa qui se charge de tenter une première frappe (4e). De leur côté les Monégasques ne parviennent pas à franchir le mur défensif troyen. La première occasion des locaux est l'œuvre de Piquionne mais sa reprise à côté ne trouve pas le cadre (17e), pas plus que la réponse de Matuidi cinq minutes plus tard. Ce sont les Troyens qui se procurent les moins insignifiantes occasions à l'image d'une frappe de Nivet déviée en corner in extremis par Roma (36e).

Pas beaucoup plus d'action en seconde période. Danic trouve la faille à la 52e minute et se retrouve seul face à Roma mais perd son duel, alors que les Monégasques, impuissants, en sont à tenter des frappes de loin. Celle de Plasil n'est pas loin de trouver le cadre de trente-cinq mètres (67e), tout comme Leko (82e). Entre les deux, seul Koller de la tête aura réussi à mettre à contribution le portier troyen (72e), alors que l'Estac semble décidée à en rester à un score nul et vierge, en témoigne le nombre de changements effectués par Jean-Marc Furlan (un seul).

Les Troyens ont donc réussi à prendre un point à Monaco, tout comme l'an passé. Il en reste un peu plus d'une dizaine à grappiller en sept matches pour assurer le maintien. Ce sera difficile, mais le retour de Gigliotti pourrait y contribuer dès la réception de Nancy, samedi prochain.



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